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7 juin 2014 6 07 /06 /juin /2014 10:13
Voyages#Yémen اليَمَن

Août 1995.

Voyages#Yémen اليَمَن
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6 juin 2014 5 06 /06 /juin /2014 10:22
Voyages#Omanعمان

Avril 1997.

Voyages#Omanعمان
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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 23:42
OPUS 4 # NIORT "Nouvelle(s) Scène(s)" - PORTRAITS-POEMES
OPUS 4 # NIORT "Nouvelle(s) Scène(s)" - PORTRAITS-POEMES
OPUS 4 # NIORT "Nouvelle(s) Scène(s)" - PORTRAITS-POEMES
OPUS 4 # NIORT "Nouvelle(s) Scène(s)" - PORTRAITS-POEMES
OPUS 4 # NIORT "Nouvelle(s) Scène(s)" - PORTRAITS-POEMES
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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 02:11

 

Sainte-Pezenne

 

 

 

champsdeStePezenne--1-.JPG

 

 

 

Quand tout fuit

intraduisible

quand la terre se ferme

en faillite

dans le printemps humide

on rouvre les yeux vers le ciel

dès l'éclaircie

On inspire les pollens qui dansent

on prend le temps de l'oiseau

qui souffle les derniers frimas

sur le fil du possible

On enfile son vélo

appareil en bandoulière

parce qu'il faut bien

que la peur disparaisse

en giclées comme flaques

Et l'on retrouve les chemins d'ici

en famille

de peur qu'ils nous quittent

On place en besace

la touffe hirsute

la bouse pépère

le château endormi

ses dépendances

et ses sentes parfumées à l'ail des ours

descendant vers le fleuve

qui charrie les souvenirs de sa crue

Et l'on croit revivre

en s'écartant des traces

jusqu'à la berge où nidifient les remugles

jusqu'à la passerelle privée désormais

comme l'île des pêcheurs

les pieds pris dans la gadoue infranchissable

comme la porte des marcassins

ou les murs de la grimpette

aux coureurs

L'église miraculeusement ouverte

qui promet roses rouges

reste silencieuse

dans la lumière chaude ressuscitée

de la fontaine des morts

Cellulaire en main

les deux fillettes s'y retrouvent sur le banc de pierre

Pourtant les cloches tintinnabulent

et sonnent les tulipes sur leur tapis de pissenlits

Un moteur tourne

rue du presbytère

On a croisé presque personne

malgré la douceur

Il est l'heure invisible

de se retrouver

 

 

Chantemerledepuislaferme-001

 P1200137.JPG 

 SévrematinaleaubasSurimeau9-001

 

 

StePezennematinale8-001.JPG

 

 

lavoirdelafontainedesmorts

 

 

P1200161.JPG

 

 

Ombres-a-Moquesouris-006-001.jpg

 

 

P1200181

 

P1200164.JPG

 

StePezennematinale4-001.JPG

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3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 01:25

P1170632 

 

Mon deuxième projet photographique, « Opus 2 # HORS DU MONDE – lieux de silence », s’enrichit de jour en jour en numérique depuis 2008.

 

Les lieux silencieux ne le sont bien entendu que relativement à ceux qui ne le sont nullement, qui ne le sont pas encore ou plus. Ces espaces paisibles propices au déploiement de l’âme, à l’élévation, à l’acceptation, à l’abandon, au renoncement, développent en nous une intense acuité, nous lavent intégralement en nous rendant réceptacles consentants et guetteurs de signes.

Espaces de découverte, d’apaisement, de transformation, d’attente, ces lieux clos ou ouverts hors du grouillement, qui nous font expérimenter le vide, le deuil de soi, des autres, du monde, nous rapprochent paradoxalement de cette multitude qu’ils fuient, de leurs contraires, de ce(ux) que l’on n’y rencontre pas (encore) ou plus… Ils nous offrent le temps en ôtant la sensation douloureuse de son passage. Ils nous offrent à nous-mêmes, aux autres et au monde en retranchant – temporairement, durablement ou définitivement – nos vies.

 

C’est une promenade dans quelques-uns des espaces esseulés auxquels j’aime à me ressourcer par la magie de l'entre-deux, du souvenir et des clichés qui y donnent accès que voudrait offrir cet Opus 2 #

 

 

P1020643.JPG

 

 24.Cimetièreisraëlite2

 

 

39.Cloitredel-abbayedesPremontres-galerieStLaurent.JPG

 

 

P1170695

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30 juillet 2012 1 30 /07 /juillet /2012 02:16

 

 

P1150791

 

« Opus 1 # Verres, vitres et miroirs » regroupe des photographies glanées depuis 2008 en des endroits et en des occasions divers.

 

Sicile juillet 2008 114

Les verres, vitres et miroirs paraissent les lieux miroitants du moi, de la rencontre, des autres, du monde. Espaces narcissiques toujours déformants, qui mythifient et dénaturent, interprètent et troublent, préservent et exposent, relient et coupent, lissent et cassent. Lieux clés de connaissance, de voyeurisme, de frustration, qui offrent et refusent, renvoient et déforment, ils théâtralisent les expériences, les existences, les exigences, les érigeant parfois en destins croisés.

P1100997-001En même temps, verres, vitres et miroirs donnent symboliquement à voir les principaux questionnements des hommes, des femmes, des enfants, leurs doutes, leurs peurs, leurs tentations, l’indolence ou l’effervescence humaine – tout en se mettant en abyme l’un l’autre (lorsque le miroir sans tain devient vitre, que le verre ou la vitre reflète en miroir). Ils disent la vie ou la mort, l’épanouissement ou le lent travail de la maladie, de la douleur, du temps. Souvent ils prennent vie (quand ils saisissent mouvement ténu, ex20.02.10-17pression, regard, échange, série d’actions). Souvent aussi l’eau, les pierres, les métaux, les tableaux renvoient des images inversées comme autant de miroirs originels ou révèlent le verre, la vitre au moment où ils les caressent, les piquètent, les strient ou les brisent.

   

Suis-je un bon ou un mauvais vitrier ? Voilà peut-être l'une des questions essentielles pour tout photographe. C'est en tout cas l'une de celles que pose cet Opus 1 # photographique...

  148.Avignondevanture

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21 février 2012 2 21 /02 /février /2012 00:00

 STROMBOLI

 

 

P1070538

 

Les gouttes ruissellent

sur le hublot et déchirent

le cône éruptif

 

Le triporteur jaune

pétarade et asphyxie

les ruelles minces

  P1070634

Une cloche sonne

le soir à San Vincenzo

la placette dort

 

Les murs décrépis

de la Villa Rosa cachent

les cœurs silencieux 

  

 

 

P1070547-copie-1Dans l'œil miroitant

de rue une trouée bleue

passage interdit

 

Empreintes d'oiseaux

sur le sable noir face au

vieux Stromboliccio

 

Sur la porte rouillent

P1070737les couleurs et les citrons

font ployer les branches

 

Ei non gettare

mozzicconi a terra

dit la vitre close

 

2010

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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 00:00

En Sommes

 

 

 

P1060209Tu dors

et au creux du désert je souffle ta brume

en rosée d'impatience en puits

de dépit qui pointe l'orient







 

P1060226Tu dors

et à cet instant précisément ton eau

ruisselle dans mon dos ondée

de soleil baiser des oiseaux







P1060266.JPGTu dors

et me manques me traverses me fuis

fleurissant la promesse des aubiers

comme un soupçon de toi







P1060140.JPGTu dors

et je caresse ta surface miroitante

parcourue de sillages ténus croisés

revenue à l'origine







P1060129.JPGTu dors

et l'espace du désir ne s'est pas éteint

Il t'embrase en silences

au cœur de ma nuit







P1050741.JPGTu dors

et embrasses convulsivement mes reins

pays de vacance et d'oubli

traversée démente







P1050746.JPGTu dors

et le monde émonde nos vies de patience

sur les littoraux lascifs du songe

en bouquets de riens







P1040320.JPGTu dors

et les nuages se brisent en lames

larmes limpides océan de confiance

amour belle ancolie

 

 

 

 

Le Sillage de tes fards

 

 

 

Je recense la nuit

Ton parfum frais sur ma peau

l'empreinte en ton corps

et sur mes membres gourds

 

 

Je repense la pluie

larmes qui diluent ton fard

coulant en regrets

des mots trop chers trop lourds

 

 

Je rêvasse ta vie

Les sas des avions des trains

rencontres sommets

solitude en ce bord

 

 

Je ressasse tes lèvres

navrantes moites et charnues

acquiesçant en sourires

quand tes mots disent non

 

 

Je repasse mes rêves

les courbes et les virgules

tous ces fragments de toi

confisqués par l'orage

 

 

Je repanse mes plaies

dans ma bouche toujours

ta salive ton suc

impossible Früstück

 

 

Je resterais sans toi

loin du battement cordial

des filets de tes doigts

sur ma poitrine nue

 

 

Je ramasse mes jambes

des effets et des clés

pour pénétrer la suie

bariolée de la ville

 

 

Je retisse tes feux

les lumières se dévident

en poussière de phares

qui vont te rejoindre

 

 

Je relance tes yeux

les kilomètres crissent

le compteur hurle la jauge

décompte tes perles

 

 

Je redoute les cieux

la ferveur des aveux

dans les moissons solaires

extorquées au vide

 

 

Je retente tes cils

la rondeur de tes seins

la blancheur de ta nuque

la vie en ton ventre 

 

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